Les punaises de lit inquiètent de plus en plus les Français, du fait de leur prolifération trop importante. Les professionnels disent s’attendre au pire par rapport à cette hausse inquiétante de la propagation des punaises de lit. En effet, près de 85 000 cas d’infestation en plus ont été constatés. La petite bête mesurant à peine 4 à 7 millimètres de long fait des ravages sur son passage !
Pour trouver un professionnel du traitemement punaises de lit
La hausse inquiétante du taux d’infection de punaises de lit en France
Les punaises de lit font l’objet d’une propagation angoissante dans toute la France, notamment en Île-de-France, où le tourisme est particulièrement important. Une récente étude a démontré que pas moins de 1,3 million d’habitants ont subi cette contamination. Il s’agit d’un chiffre monstrueux selon les experts, car cela signifie qu’une personne sur 10 dans le secteur serait confrontée à des punaises de lit. En matière de punaises de lit, l’Île-de-France serait la région française la plus touchée, avec 29 % de personnes infectées. Notées qu’une fois les punaises de lit habituées, elles quittent les lits pour se propager parmi les vêtements et bagages des gens !
Les professionnels ne prédisent rien de bon
Selon les professionnels, 7 % des Français, soit près de 5 millions, auraient déjà eu affaire aux punaises de lit. Aucune catégorie socioprofessionnelle ne serait épargnée. Il y aurait cependant une tranche d’âge des personnes contaminées : Plus de la moitié des cas concerneraient les 18 – 34 ans. Les principales sources de propagation de punaises de lit sont les voyages, les déménagements et les interactions sociales. C’est la raison pour laquelle les jeunes sont les plus atteints : Parce que ce sont ceux qui bougent le plus !
Aujourd’hui, de plus en plus de professionnels se déplacent chez des particuliers, alors qu’ils n’agissaient pratiquement que dans les hôtels et lieux publics, il y a quelques années. Nombreux sont les traitements utilisés pour éradiquer ces petites bêtes. Le choix dépendra du coût et des préférences.
- Le traitement anti punaises de lit chimique, en 3 étapes, constitue le moins cher.
- Vous avez ensuite le traitement par vapeur ou cryogénisation, à tarif un peu plus élevé.
- En dernier lieu, vous avez le traitement avec canon à chaleur, dont le coût peut s’élever à 2000 euros.
La reprise des activités économiques n’annonce rien de bon, toujours selon les professionnels du secteur. Notez que les punaises de lit peuvent survivre jusqu’à 18 mois sans se nourrir et qu’elles peuvent hiberner, pour se réveiller lorsqu’elles sentent la présence d’un être humain.
Le ministre du Logement prévoit de mettre en place un plan d’action ainsi qu’un accompagnement financier pour aider les logements les plus modestes à se départir de ces punaises de lit.
Éradiquer les punaises de lit : Est-ce à la charge du locataire ?
Qu’il s’agisse de punaises de lit, de cafards ou souris, la présence de nuisibles dans un logement n’est jamais agréable. Pire : Le quotidien peut rapidement se transformer en cauchemar ! Pour éradiquer ce mal, le recours à un professionnel est une nécessité. Néanmoins, la question se pose toujours au niveau du règlement de la facture.
La réponse à cette question dépendra de l’origine du problème. En effet, le propriétaire d’un appartement ou d’une maison prend en charge la désinsectisation d’un bien ou sa dératisation, s’il est prouvé que le cas d’infestation est antérieur à l’emménagement du locataire. En revanche, le locataire devra prendre l’éradication des nuisibles en charge si l’infestation s’est produite pendant son contrat de bail.
Le propriétaire a l’obligation de proposer un bien décent à la location
Depuis novembre 2018, la loi Elan a apporté de nombreuses évolutions concernant les règlements de la location d’un bien immobilier. Ainsi, le propriétaire est dans l’obligation de proposer un bien décent à la location. En effet, le bailleur doit remettre au futur occupant un logement décent, qui ne laisse apparaître aucun risque pouvant porter atteinte à la santé ou à la sécurité physique du locataire. La présence d’espèces nuisibles et parasites se constate avant la location, l’éradication doit se faire sans tarder. Ensuite, l’état des lieux et une vérification en bonne et due forme devront être réalisés.
Il est dans l’intérêt du locataire comme du propriétaire de faire réaliser un diagnostic avant la signature du bail, en vue d’éviter tout litige. Sans présence de diagnostic et d’état des lieux, le locataire devra prendre en charge l’éradication des punaises de lit dans le logement, sauf s’il peut prouver que la cause du phénomène est antérieure à son emménagement. Dans de telles circonstances – l’insalubrité étant considérée comme un grave manquement aux obligations du propriétaire – ce dernier pourra être pénalisé. Le locataire pourra choisir de quitter son logement sans préavis et entreprendre certaines démarches. Le propriétaire sera alors dans l’obligation de lui verser des dommages et intérêts.
Le locataire doit entretenir le logement correctement
Si le propriétaire a des obligations envers son locataire, ce dernier en a également de son côté. S’il est prouvé que le propriétaire a fourni un logement parfaitement décent à l’occupant lorsque ce dernier a emménagé, le locataire a le devoir de garder son logement salubre jusqu’à la fin de son bail. Ainsi, si l’infestation de punaises de lit dans le logement est un défaut d’entretien, de logement ou si c’est dû à une négligence de la part du locataire, le coût du traitement curatif sera à sa charge.
Le locataire s’expose également à un contentieux avec son propriétaire, qui en cas de litige pourrait déboucher sur l’utilisation de son dépôt de garantie, en vue de remettre le bien en état. Le propriétaire pourrait également demander à rompre le bail pour motif réel. En copropriété, si les nuisibles se trouvent dans les parties communes, ce sera au syndic d’entreprendre les actions nécessaires ! Toujours selon les professionnels dans le secteur, trop peu de logements sont sous contrat d’inspections régulières des immeubles. Seuls 10 à 15 % du parc résidentiel en France comprendrait l’importance des mesures préventives antinuisibles.